Le dilemme des hérissons

Publié le par pikkendorff

 
 
Vous vous étonnez peut-être de ces petits hérissons qui parsèment le blog, un cœur à la main ?
Leur présence est due à Arthur Schopenhauer, philosophe allemand du début du XIXème siècle…
Il racontait que les hommes étaient semblables aux hérissons en hiver…
Selon lui, en hiver, les hérissons ont froid et peuvent en mourir… Ils cherchent donc à se serrer l’un contre l’autre … Mais alors, ils se piquent mutuellement et s’écartent à nouveau, au risque de mourir de froid…
Cette fable, si elle ne semble pas avoir un fondement éthologique bien avéré, illustre parfaitement du moins, les relations humaines en général et les relations hommes femmes en particulier… Combien sommes-nous à avoir froid au cœur, à ressentir encore les stigmates des piquants aux quels nos vies passées nous ont contronté tout en redoutant de nouvelles piqûres ?
 
Moi, j’ai froid… Alors, je me suis efforcé d’émousser mes piquants, j’ai cicatrisé les anciennes plaies, j’ai cherché la bonne distance pour ne pas avoir trop froid et ne pas ressentir ou infliger de nouvelles blessures…
 
Il doit bien y avoir quelque part une hérissonne aux piquants adoucis qui voudrait, elle aussi, réchauffer son cœur ?
Si vous la connaissez,
donnez-lui mon adresse !

Publié dans Mon univers

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S
coucou, je n'y manquerais pas....
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